Médéa

4100 micros unités économiques ont été créées dans la wilaya de Médéa au titre du dispositif Ansej durant les huit premiers mois de l'année en cours, dont 12% émanent d'initiatives féminines.Dans un point de presse tenu lundi dernier par le responsable local de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) Sofiane Koriche, au sein du centre de loisirs scientifiques de Médéa, le conférencier a classé les activités selon le nombre d'unités créées. Respectivement par ordre de classement de primauté, l'élevage agricole ensuite l'industrie, le BTPH (travaux publics et hydraulique), l'artisanat et les prestations de service représentent l'essentiel des créneaux investis par les jeunes promoteurs de la wilaya du Titteri, souligne-t-il.Aussi, ces micro-crédits ont favorisé la création (officiellement) de 13 995 emplois et le taux de remboursement des crédits se situe à hauteur de 78%, se vante-t-il sur un montant global d'emprunt de 495 602 134 DA ce qui rend Médéa parmi les trois premières agences solvables à l'échelle nationale.Opérations d'assainissementPar ailleurs, le chef de l'agence de Médéa a révélé en outre que ses services ont entrepris dernièrement une opération d'assainissement des comptes et de vérification sur le terrain à travers toutes les unités économiques qui ont bénéficié du dispositif Ansej pour mieux s'enquérir de la situation de chacun. Il ressort que 75%, soit un nombre de 3700 emprunteurs, respectent scrupuleusement leur engagement et continuent d'activer en s'acquittant de leur dette.Par contre, 300 éleveurs de vaches laitières ont cessé leur activité, parmi lesquels 180 ont donné des justifications de leur cessation sur pièces délivrées par des vétérinaires agréés, malheureusement 120 autres bénéficiaires ont vidé carrément leurs étables sans pour cela justifier l'itinéraire de la destination du cheptel. Pour ces derniers, selon notre interlocuteur, ils seront obligés de se justifier devant une juridiction d'un tribunal. De surcroît, un autre contingent englobant 115 projets d'investissement vient en ce mois de septembre recevoir le OK bancaire.Ils se répartissent comme suit, 43 pour le secteur agricole, 32 pour les prestations de service, 17 pour l'industrie, 14 pour l'artisanat, 6 pour les professions libérales et enfin 3 pour le BTPH. Dans la wilaya de Médéa, il est à remarquer que l'engouement d'autrefois des jeunes demandeurs de micro-crédits a nettement baissé pour plusieurs facteurs, accentué particulièrement par le flou de la conjoncture actuelle de vaches maigres et de la crise économique que traverse le pays.