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Métro d'Alger
Les utilisateurs sont satisfaits après 5 années d'exploitation du métro d'Alger, qui continue à répondre aux exigences de la clientèle.Le métro d'Alger célèbre son 5e anniversaire. La réalisation de ce projet avait été décidée au début des années 1980 mais sa mise en ?uvre avait été suspendue, voire totalement mise à l'arrêt faute de ressources financières, avant d'être relancée à la faveur des programmes d'investissement engagés par les pouvoirs publics dans le cadre du Plan de soutien à la relance économique 2000-2005 et du Plan complémentaire de soutien à la croissance 2005-2009.Ce projet aurait coûté 90 milliards de dinars, sans inclure les travaux d'extension. Les pouvoirs publics ont opté pour le développement des transports en commun pour assurer une réelle alternative à l'usage de la voiture. L'Algérie a connu une forte urbanisation qui a entraîné une explosion de la mobilité urbaine ; le taux de motorisation est passé d'un véhicule pour 10 habitants en 1996 à un véhicule pour 5 habitants en 2014. Les pouvoirs publics se sont retrouvés face à des défis et des enjeux importants à relever : enjeux économiques, sociaux et environnementaux.«Le métro est un moyen de transport ponctuel, sûr et qui ne nuit pas à l'environnement. L'accueil a été très favorable, les gens ont découvert un nouveau moyen de transport confortable et fiable. La population estudiantine, les lycéens, les écoliers et les femmes ont trouvé un nouveau moyen pour se déplacer facilement», a déclaré à la presse Aomar Hadbi, PDG de l'Entreprise du métro d'Alger.Les utilisateurs semblent satisfaits après plusieurs années d'exploitation du métro d'Alger, qui continue à répondre aux exigences de la clientèle, à savoir la régularité des trains, la propreté des stations et des rames. C'est un moyen de transport familier et surtout fiable et efficace que les voyageurs empruntent régulièrement, notamment avec la correspondance du tramway.Ceci permet aux utilisateurs de ces modes de transport une attractivité accrue pour les déplacements d'ouest en est de la capitale et vice-versa. En effet, l'interconnexion entre le métro et le tramway depuis juin 2012 a permis une augmentation du trafic de 50%. Les gens se sont habitués à prendre le métro et le tramway pour aller au centre-ville.A en croire M. Hadbi, «les recettes ne couvrent que 70% des charges». En fait, les pouvoirs publics ont opté pour le tramway en tant que mode complémentaire au métro. Ces deux moyens de transport constituent la colonne vertébrale du système de transport auquel viennent se greffer les autres moyens (bus, taxis).Concernant le métro d'Alger et les trois tramways, l'entreprise a transporté depuis leur mise en service, le 31 octobre 2011, 150 millions de personnes et la société est loin de sa capacité maximale. L'extension de la ligne 1 du métro d'Alger reliant haï El Badr à El Harrach-Centre, le 4 juillet 2015, a permis «une augmentation de la fréquentation de 100%, passant de 1,5 million de voyageurs/mois à 3 millions de voyageurs/mois».Les extensions haï El Badr-Aïn Naâdja et Grande-Poste-place des Martyrs seront mises en service en novembre 2017, ce qui portera le réseau actuel à 18 km et permettront d'atteindre 5 millions de voyageurs/mois. Celle d'El Harrach à l'aéroport fera 9 km et desservira les pôles universitaires, la cité 5 Juillet, Bab Ezzouar et le centre commercial, mais «on risque de connaître des difficultés pour financer les équipements». Concernant la tarification, le ticket unique est de 50 DA, mais il existe des formules d'abonnement pour les usagers quotidiens (métro et tramway) qui reviennent à 35 DA et à 17 DA pour les étudiants (jusqu'à 25 ans).
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