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MOSTAGANEM
Face à un certain laisser-aller, la Direction des services agricoles de la wilaya de Mostaganem a décidé dorénavant de frapper ceux qui n'exploitent pas leur terre.La DSA encourage ceux qui ont commencé à travailler leurs exploitations agricoles tandis que les bénéficiaires qui ont failli, encourent la déchéance à titre de sanction.Cette fois, la DSA a appliqué les textes de loi sur les inexploitations des terres agricoles puisque ses services ont retiré par la voie légale une quarantaine de parcelles de terres à exploiter pour l'agriculture et sur lesquelles, les investisseurs et autres fellahs n'ont pas entamé la mise en valeur de leur terre. Les services de la DSA ont aussi enregistré une soixantaine de constructions illicites bâties sur des terres agricoles.Concernant la concession des terres agricoles, quatre huissiers de justice ont été sollicités par la Direction locale de l'Office national des terres agricoles pour interpeller les attributaires de terres agricoles du domaine public et considérés comme absentéistes du fait qu'ils ne se sont jamais manifestés pour déposer leur dossier de régularisation des actes de concession des terres dont ils avaient bénéficié.Au nombre de près de 600 attributaires d'une superficie globale de quelque 3 000 hectares, établis pour la plupart à titre individuel à travers tout le territoire de la wilaya de Mostaganem, ils sont destinataires d'une première mise en demeure les sommant de se rapprocher des services de l'Office en charge de la gestion de la concession des terres agricoles de l'état. Souvent «étrangers» à la région et même au travail de la terre, ces absentéistes constitués de fils et de filles ou de veuves d'ayants-droit, et d'éleveurs nomades originaires des hauts-plateaux, ont vite fait de vendre les parcelles dont ils avaient bénéficié à des riverains et à des tiers ayant pris le relais de l'exploitation.Ayant «déserté» la région en raison de la mutation professionnelle du conjoint ou du déménagement pour rejoindre sa lointaine wilaya d'origine, ils sont généralement portés introuvables.Une fois que le délai d'un mois leur ayant été concédé aura expiré, ils seront destinataires d'une imminente deuxième mise en demeure, avant qu'ils ne soient déchus de leur droit de jouissance.

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