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«Nous sommes un gouvernement de dialogue, pas un gouvernement de bâton»




«Nous sommes un gouvernement de dialogue, pas un gouvernement de bâton»
«La Caisse nationale de la retraite (CNR) en est à sa troisième année de déficit. A chaque fois, elle a été soutenue par l'Etat. Aujourd'hui, le budget de l'Etat ne le permet plus. Aussi, la CNR doit retrouver son équilibre.Dans les années 1990, nous n'avions pas le choix. Sous la pression du FMI, nous étions obligés de réduire les années de travail pour maintenir les postes d'emploi. Aujourd'hui, les choses ont changé. Cette situation ne peut plus durer. C'est impossible», a déclaré hier Abdelmalek Sellal, en marge de l'ouverture du 21e Salon international du livre d'Alger (Sila) au Palais des expositions des Pins maritimes. Le Premier ministre répondait aux demandes des syndicats autonomes relatives au maintien de la retraite anticipée.Le gouvernement a décidé, à travers une révision de la loi sur le travail, de supprimer la retraite anticipée et de revenir au régime d'avant 1997. «Nous ne pouvons pas négocier avec tous les syndicats. Nous ne dialoguons qu'avec les syndicats les plus représentatifs, cela est valable dans tous les pays. Après l'adoption de la loi par le Parlement, un débat sera ouvert dans chaque secteur, comme l'éducation, avec les syndicats pour étudier la mise en ?uvre de la retraite. Il y a des métiers durs.On ne peut pas demander à un soudeur au sud du pays de travailler au-delà de 60 ans. Nous sommes un gouvernement de dialogue, pas un gouvernement de bâton», a souligné M. Sellal. Et d'ajouter : «Les transferts sociaux qu'assure l'Etat en Algérie sont parmi les plus importants au monde. On ne peut plus aller au-delà. Nous allons difficilement clôre l'exercice 2016.Nous avons encore des moyens pour débuter l'année 2017, mais il faut avoir une nouvelle vision économique. Le développement économique est indispensable pour maintenir les postes d'emploi. La plus grande partie des dépenses publiques est assurée par le Trésor public. Nous devons déployer de gros efforts pour relancer l'investissement national, je ne fais pas de différence entre public et privé.»La rencontre Algérie-Afrique de décembre 2016 va dans ce sens. «Ce n'est pas une rencontre politique, mais un rendez-vous d'hommes d'affaires africains afin de créer des sociétés mixtes et d'aller vers un partenariat gagnant-gagnant. Cette ouverture donnera de nouvelles chances à l'économie nationale», a indiqué Abdelmalek Sellal.

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