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Nouvelles de Biskra
- Violent affrontement entre deux bandes rivalesDeux bandes rivales de jeunes des quartiers populaires de Star El Moulouk et Hofret Kourayt, au centre de la ville de Biskra, ont semé, dans la nuit de lundi à mardi, la terreur chez les riverains en s'affrontant à coups d'armes blanches, de barres de fer et de cocktails Molotov sur la voie publique. Ces violentes échauffourées nocturnes ont opposé des repris de justice sortis dernièrement du centre de rééducation, qui ont rameuté des jeunes de leurs quartiers respectifs pour en découdre à propos d'un différend les opposant.Elles ont provoqué la colère de dizaines d'habitants, qui ont dénoncé le climat de peur et de terreur instauré dans leurs quartiers par les protagonistes en se rassemblant mardi matin sur l'avenue principale d'El Haouza. On dénombre un blessé grave admis à l'hôpital Bachir Bennacer de Biskra et plusieurs véhicules détruits par le feu ainsi que la détérioration d'équipements urbains.Les forces de la sûreté nationale sont intervenues pour sécuriser les lieux. Accusées d'être les instigateurs de cette violence urbaine attisée par des rumeurs faisant état de la mort d'un quinquagénaire lesquelles rumeurs se sont avérées sans fondement, neuf personnes ont été interpellées par les agents de la police judiciaire, indique un communiqué de la direction de la sûreté de Biskra. Hier, le calme est revenu dans ces quartiers où les enquêteurs poursuivent les investigations afin d'identifier les responsables de cette rixe qui a rapidement pris les aspects d'une véritable bataille rangée entre jeunes de quartiers mitoyens.- Désarroi des enseignants du moyen détachés au secondaireEn application d'une directive du ministère de l'Education nationale de procéder à l'assainissement des ressources humaines en réaffectant les enseignants du cycle du moyen détachés dans le secondaire vers leurs postes d'origine pour la prochaine rentrée scolaire, la direction de l'éducation de Biskra procède ces jours-ci à l'affectation majoritairement de professeurs de mathématiques, d'arts plastiques, de musique, de sport, de français et d'anglais vers des collèges d'enseignement moyen.Une mesure très mal prise par les enseignants concernés, dont beaucoup travaillent dans les lycées depuis 10, 15 ou même 20 ans et qui se retrouvent dans le désarroi et l'incompréhension, semble-t-il. «Je n'ai jamais enseigné dans le moyen. Je ne comprends pas comment peut-on nous imposer une nouvelle vie professionnelle sans en mesurer les conséquences humaines, psychologiques et pédagogiques. Si j'avais su, j'aurais déposé mon dossier de départ à la retraite», a confié Maya, enseignante de langue française au lycée Larbi Ben M'Hidi depuis le début de sa carrière. «Nous pouvons être affectés dans des établissements loin de chez nous ou carrément dans une autre commune que celle de Biskra.Nous avons été incorporés dans les listes des postulants au mouvement des fonctionnaires sans aucune considération pour notre situation alors que nous devrions être privilégiés par rapport aux nouvelles recrues soumises aux décisions de la commission paritaire des affectations», relève Ahmed, professeur de sport comptabilisant presque 30 ans de service dans un lycée, tandis que Abdallah, professeur de dessin, pense à quitter le métier si jamais il était affecté dans un CEM qu'il n'aurait pas choisi en fonction des postes budgétaires vacants.- Une salle des fêtes sans musique !L'étrange décision d'interdire et de proscrire la musique à la salle des fêtes Ennakhil de Biskra suscite un tollé sur les réseaux sociaux, où les internautes fustigent globalement les propriétaires de cet espace pour cette mesure jugée «anachronique, passéiste et incompréhensible».Comme les autres salles des fêtes ouvertes par des privés à travers toutes les communes de la wilaya de Biskra et de l'Algérie, cet espace est en principe dédié à la convivialité et aux rencontres entre les familles se réunissant à l'occasion de cérémonies de mariage, de circoncision, de célébration d'un anniversaire ou de l'obtention d'un diplôme universitaire et où la diffusion de musique par un DJ ou par un groupe de musique folklorique généralement adulée par les convives était chose acquise pour le plus grand plaisir des présents.Justifiée par une soi-disant «dégradation des m?urs locales», cette mesure ne fait visiblement pas l'unanimité au sein des habitants de Biskra, lesquels constatent, sans rien pouvoir y faire, disent-ils, «l'avancée insidieuse des ennemis de l'art, de la musique et de la joie de vivre» soulignent-ils en appelant les autorités nationales à instituer un cahier des charges régissant les salles des fêtes, «car chaque propriétaire édicte ses propres injonctions, interdictions et règlements allant souvent à l'encontre des désirs et demandes de leurs clients», relève-t-on.
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