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Plus de 136 nouvelles baraques recensées



Plus de 136 nouvelles baraques recensées
Le phénomène que l'on croyait maîtrisé grâce aux efforts des autorités locales de Souk Ahras est, en fait, une carte jouable entre les mains d'un pouvoir occulte, établi à mi-chemin de l'autorité publique.Au moment où celle-ci s'affairait à nettoyer la cité Baoulou et sa périphérie, plus de 36 nouveaux constructeurs illicites occupaient, en toute quiétude, des espaces communaux et autres domaniaux à la cité Ibn Rochd. L'innovation, cette fois-ci, est dans l'hébergement des proches dans des baraques concernées par d'éventuelles opérations de relogement suivies de démolition. Le départ imminent de ces dizaines de familles incluses dans ce programme ne concernera, donc, que le volet relogement, la démolition ne pouvant avoir lieu sous peine de mettre en péril les nouveaux occupants des bidonvilles.Aux cités Berrel Sala, Camp d'aviation, Ahmed Loulou et Bendada, ce même procédé est adopté par les familles partantes dans le cadre de l'éradication des constructions illicites. On y a signalé l'arrivée des cités avoisinantes de plus de 100 familles ayant pour seul objectif de forcer la main aux responsables pour pouvoir bénéficier d'un appartement, sinon prendre en otage l'assiette foncière.Approché à ce sujet un élu de l'APC ayant participé à plusieurs opérations de démolition-relogement, se dit optimiste quant à la gestion de ce dossier et estime que toutes les dispositions seront prises en temps opportun. «Nous savions dès le départ des premières sorties sur site que les constructeurs illicites, acculés de toutes parts, ne renonceront pas de sitôt et que les cas de récidive étaient à prévoir (?) seulement nous devons reconnaître qu'il existe une volonté à tous les niveaux pour que la guerre déclarée à l'informel aboutisse à inculquer de nouvelles m?urs chez le citoyen (?) celui qui fonde sa bâtisse sur un terrain de l'Etat et qui se rend compte à son détriment qu'il repartira sans aucun avantage, comprendra que l'ère de l'immobilisme est révolue», a-t-il déclaré.Concernant le recours de la récente vague des constructeurs des baraques aux anciens bidonvilles pour y implanter leurs logis, le même interlocuteur dira que c'est peine perdue puisque les engins qui ont pour tâche la démolition des baraques ne ménageront pas les nouveaux venus.



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