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Procès de l'affaire CNAN


Procès de l'affaire CNAN
Le verdict de l'affaire Cnan, dont le procès s'est tenu durant deux jours au tribunal correctionnel de Sidi M'hamed et qui a pris fin jeudi, sera connu dans une semaine. C'est le président de séance qui l'a annoncé à la fin des plaidoiries de toutes les parties concernées par cette affaire.Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Il est à rappeler que le représentant du ministère public avait requis les mêmes peines que celles demandées lors du dernier procès. Autrement dit, le procureur de la République avait requis à l'encontre des prévenus des peines de prison allant de huit à dix ans. Mais contrairement au dernier procès, le procureur de la République ne s'est pas trop étalé dans son intervention, se limitant seulement à la demande des peines. Sur un autre chapitre, il est également important de noter que cet énième procès s'est tenu en l'absence des avocats de l'ex- P-dg du groupe Cnan.En effet, les avocats de l'ex-P-dg de la Cnan, qui se sont déconstitués au lendemain de la dernière audience, avaient dénoncé «la détention préventive de leur client qui dure depuis quatre ans et demi».L'homme est poursuivi, avec une vingtaine d'autres anciens cadres de la compagnie publique de transport maritime, pour dilapidation de deniers publics. «C'est une détention illégale et illicite», avait affirmé à la presse Me Miloud Brahimi. «Je vais me déconstituer puisque ni les avocats, ni les magistrats, ni la justice ne servent à quelque chose dans les dossiers de cette nature.Une détention provisoire de quatre ans est une condamnation préventive. Je ne veux pas jouer le rôle de l'avocat-alibi», assure-t-il.Lors de sa plaidoirie, et avant même que le président du tribunal ne se prononce sur le rejet de la liberté provisoire, l'avocat Miloud Brahimi est revenu sur les deux compléments d'information ordonnés par le juge. «Je n'ai jamais vu ça.On ne peut pas imaginer qu'une affaire soit clèturée au niveau de l'instruction sans qu'on ait tous les éléments», a-t-il souligné. Cela dit, lors de leurs auditions, tous les mis en cause dans cette affaire, ont nié les chefs d'inculpation qui leur sont reprochés par les articles 52, 26, alinéa 2, 29 et 32 du chapitre 1 du code 01/06 de la loi portant lutte et prévention contre la corruption.Pour rappel, cette affaire remonte à l'année 2007, soit au lendemain de la décision prise par le Conseil de participation de l'Etat (CPE) présidé par le Premier ministre de procéder à la vente des navires de la Cnan.Une décision qui avait donné suite à un contrat conclu entre la direction générale de la Cnan et Ghaith Rashad Pharaon au profit d'IBC.Le patron de cette dernière, actuellement en fuite, sera jugé par contumace.


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