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Produits alimentaires



Produits alimentaires
L'Indice FAO des prix des produits alimentaires s'est établi en moyenne à 173,8 points en janvier 2017, soit une hausse de 3,7 points (2,1 pour cent) par rapport à sa valeur révisée de décembre.Il atteint ainsi sa valeur la plus élevée depuis février 2015 et gagne pas moins de 24,5 points (16,4 pour cent) par rapport à sa valeur à la même période l'année dernière. Ce net rebond de la valeur de janvier est dû à une flambée des cours internationaux du sucre et à une forte augmentation des prix à l'exportation des céréales ainsi que des huiles végétales. Les marchés de la viande et des produits laitiers sont restés plus stables.En janvier, l'Indice FAO des prix des céréales était en moyenne de 147 points, soit 4,8 points (3,4 pour cent) de plus qu'en décembre; il marquait ainsi son plus haut niveau depuis six mois. Les cours internationaux de l'ensemble des principales céréales se sont renforcés en janvier. La hausse des cours du blé est surtout imputables aux craintes de conditions météorologiques défavorables aux récoltes en 2017 et à la réduction annoncée des emblavures de en blé d'hiver aux Etats-Unis. L'affermissement des prix du maïs répercute dans une large mesure la forte demande et les incertitudes pesant sur les récoltes en Amérique du Sud. Les prix internationaux du riz ont également augmenté, en raison de la prévision d'un retour sur le marché d'importants acheteurs, à laquelle s'ajoute la diminution des disponibilités exportables en Inde du fait des programmes d'achats publics en cours.L'Indice FAO des prix des huiles végétalesAffiche une valeur moyenne de 186,3 points en janvier, soit une progression de 3,3 points (1,8 pour cent) par rapport à décembre, ce qui représente le troisième mois consécutif de hausse. Cette hausse est principalement imputable à l'huile de palme, dont les prix ont atteint leur niveau le plus haut depuis 30 mois, en raison de la persistance d'inquiétudes relatives à la lenteur de la reprise de la production en Asie du Sud-Est, du faible niveau des stocks mondiaux et d'une forte demande à l'importation. Les prix de l'huile de colza ont poursuivi leur hausse, alimentée par une perspective d'offre tendue en 2016'2017, mais les prix de l'huile de soja ont diminué en raison d'estimations qui indiquent que les disponibilités mondiales devraient être abondantes, malgré des révisions à la baisse des récoltes de soja aux Etats-Unis et en Argentine.L'Indice FAO des prix des produits laitiers était en moyenne de 193 points en janvier, comme en décembre. Les prix ont globalement peu évolué, contrairement à ce qui a été observé au cours du second semestre de 2016 (l'indice avait bondi de 50 pour cent entre mai et décembre). Les volumes échangés sont restés modérés du fait que le pic saisonnier de production passait de l'hémisphère Sud à l'hémisphère Nord et que les principaux acheteurs étaient nombreux à avoir assuré leurs approvisionnements au cours des mois précédents.L'Indice FAO des prix de la viande S'est établi en moyenne à 156,7 points en janvier. Il est resté pour l'essentiel inchangé par rapport à sa valeur révisée de décembre. La hausse des cours de la viande bovine a été contrebalancée par une chute des prix de la viande ovine et un léger recul de ceux de la viande de porc et de la viande de volaille. En Australie, la reconstitution du cheptel a réduit l'offre de viande bovine à l'exportation et a tiré les prix vers le haut. S'agissant de la viande ovine, les prix à l'exportation de l'Océanie ont chuté pour le troisième mois consécutif, en raison du pic saisonnier d'abattage et de l'augmentation de l'offre qui en découle. Les prix de la viande de volaille et de la viande de porc ont également enregistré leur troisième mois de baisse, le marché étant caractérisé par une offre mondiale globalement abondante et une demande stable. L'Indice FAO des prix du sucre affichait une valeur moyenne de 288,5 points en janvier, en hausse de 26 points (9,9 pour cent) par rapport à décembre 2016. La forte hausse des prix internationaux du sucre en janvier est principalement due à la confirmation des prévisions selon lesquelles la production mondiale de sucre sera en retrait en 2016'2017. Les perspectives moins optimistes concernant la croissance de la production de sucre sont largement imputables à la persistance du resserrement de l'offre dans certaines grandes régions productrices, notamment au Brésil, plus grand producteur et exportateur mondial de sucre, mais aussi en Inde, deuxième producteur, et en Thaïlande.



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