Quamar Sahra malgré sa longue absence

Ils seront dix-sept coursiers de race arabe pure nés et élevés en Algérie à s'éloigner sous les ordres du starter aujourd'hui à l'hippodrome Sidi Naïl de Djelfa dans le prix Ain Madhi, support au pari tiercé, quarté et quinté, une épreuve à caractère qui risque de nous livrer bien des surprises au sprint final, si l'on réfère à la composante des chevaux engagés qui n'a pas de quoi susciter en nous un intérêt particulier, car nous sommes en présence d'une qualité modeste où le meilleur d'entre eux n'a pas totalisé plus de 15.000 DA en gains et places depuis le 1er janvier 2016, ce qui explique en grande partie la faible opposition en présence, où aucun grand favoris ne se détache du lot, c'est pourquoi il faut s'attendre à un quinté pochette-surprise où la participation de un ou plusieurs chevaux abandonnés au jeu reste tout à fait plausible, surtout que la distance retenue (1 100 mètres) a très souvent été le théâtre de grosses arrivées avec cagnotte à la clé et rapports PMU substantiels, c'est pourquoi il faudra encore une fois privilégier les « martingales », seule alternative à pouvoir demêler l'écheveau de ce genre d'épreuve, sauf que la grande jument de 5 ans de la très efficace écurie S. Bensaad de Laghouat, Quamar Sahra, ne devrait faire qu'une bouchée de ses adversaires pour peu qu'elle soit présentée avec tous ses moyens, car je vois mal qui pourrait se dresser en travers de son chemin pour remporter ce prix Ain Madhi, ouvert aux chevaux de 3 ans et au-dessus de race arabe pure nés et élevés en Algérie n'ayant pas totalisé 18.000 DA depuis le 01.1.16 à ce jour, avec surcharge de 1 kg par tranche de 36.000 DA reçus en gains et places depuis la même date d'effet de la condition.