Algérie - A la une

Recherche de solutions idoines à la crise




Le message adressé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à l'occasion de la célébration de la Journée internationale du travail, le 1er mai au volumineux contenu économique et social énonce résolument les pistes à négocier pour faire face aux nombreux défis face à une crise économique et financière mondiale qui perdure. Des défis qui ne devraient pas rester dans le domaine des intentions pour les Algériennes et les Algériens. C'est dans ce contexte difficile que le chef de l'Etat a mis l'accent fort sur la rigueur dans la gestion des fonds publics, l'intensification rationnelle des ressources naturelles, la poursuite et l'approfondissement des réformes économiques structurelles en cours. Une orientation effective susceptible de porter remède à une crise économique et financière devenue endé- mique de la chute des cours pétroliers sur le marché mondial. Face à cela, l'avenir du pays se trouve dans six (6) secteurs économiques stratégiques alternatifs aux hydrocarbures : industrieagriculture- pêche-énergie-tourisme- et technologie de l'information et de la communication et qui selon l'orientation du Président Bouteflika " Se doivent de relever ce défi et contribuer, plus que jamais, à la réalisation de cet objectif si important tant par la mobilisation des potentialités économiques nationales que par le recours au partenariat international pour sa concrétisation ". C'est ici une interpellation qui paraît s'adresser directement au gouvernement pour faire face aux répercussions économiques conjuguées d'une crise des cours pétroliers et leur mauvais impact sur l'économie nationale et d'une crise économique et financière mondiale. Dans ce contexte, c'est sur ce que tout le monde devrait pouvoir s'accorder, c'est que plus la crise durera, plus il faut trouver des solutions d'urgences afin que la croissance économique ne dimunie pas et qu'elle n'influe pas sur le bien-être de la population ni sur la dynamiques géné- rale du développement national. Le gouvernement devrait s'assurer de l'engagement des employeurs et des opérateurs économiques à l'accompagner dans la recherche de solutions idoines à cette crise. Ce grand défi devrait donc être lu et assimilé par ceux qui parlent le langage d'une économie moderne indépendante de la rente pétrolière visant l'excellence, la performance et la compétitivité, de prendre ces six secteurs économiques comme base de construction de nouveaux piliers de développement et de croissance du pays. Dans ces conditions, il va sans dire que l'après-pétrole a commenc é et par-là, la métamorphose économique de son modèle de gouvernance doit différer de ce ceux qui ont engendré trop souvent des retards dans ce domaine. De fait, dans cette grande offensive économique à laquelle le Président appelle, il s'agit de tout créer pour valoriser la productivité et de resserrer la complémentarité entre les diffé- rents secteurs pourvoyeurs de richesses, de plus-value et d'emplois, c'est-à-dire la recherche ouvrant la voie à de nouveaux débouchés et qui devraient voir le jour là où ils n'existaient pas dans certains secteurs économiques.



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