Algérie - A la une

Réhabiliter le vétérinaire pour un élevage sain et une production animale compétitive




L'importance de réhabiliter le vétérinaire sur les plans de communication et de formation continue notamment pour assurer un élevage sain et une production animale compétitive a été soulignée, samedi à Constantine, par les participants au 2ème séminaire national sur "l'aviculture, la biosécurité et l'environnement".Considéré comme le "maillon fort" de la chaîne de production animale, "le vétérinaire doit bénéficier de formations continues pour être en alerte contre les imprévus des temps modernes caractérisés par l'apparition récurrente d'infections et de maladies chez les animaux", ont insisté les participants à cette rencontre organisée à l'Institut des sciences vétérinaires de la ville d'El Khroub.Le monde d'élevage de différentes espèces d'animaux "est en constante évolution" et souvent affecté par des maladies contagieuses, d'où l'urgence de former "professionnellement et continuellement des vétérinaires qui seront en mesure de lutter contre ces infections" en utilisant un plan de prévention qui sera établi sur la base des connaissances cumulées dans le cadre de formations actualisées, ont estimé des spécialistes en la matière.Mettant l'accent sur l'importance de la production animale et ses filières dans la relance de l'économie nationale, les participants à cette rencontre ont indiqué que l'Algérie qui a atteint l'autosuffisance en matière de production en viande blanche, doit "s'orienter vers l'exportation et gagner le défi de la compétitivité".Dans ce contexte, le président de l'association des vétérinaires praticiens privés de Constantine, Abdessamad Zeghnouf, a indiqué que le coût moyen du kilogramme de viande blanche pratiqué en Algérie est de l'ordre de 160 DA, alors que la moyenne internationale ne dépasse pas les 100 DA, d'où la nécessité, a-t-il ajouté, "d'arrêter des mesures pour maîtriser le caractère compétitivité de cette production".M. Zeghnouf a insisté sur l'importance de la biosécurité (présentée comme mesures permettant d'exploiter les ressources naturelles tout en protégeant l'environnement et la biodiversité) dans le processus d'accompagnement des aviculteurs notamment.La mise en £uvre de mesures de biosécurité spécifiques en élevage de volaille "est indispensable pour lutter contre l'apparition et la propagation des maladies contagieuses", a, de son côté, souligné le directeur de l'Institut des sciences vétérinaire, le Pr. Lahcène Brarhi.Le même responsable qui s'est longuement étalé sur l'incidence d'une bonne production animal sur la santé humaine, a estimé "qu'il ne s'agit pas là de produire pour gagner, mais plutôt de produire tout en préservant la santé de la population".Dans ce contexte, le Pr. Brarhi a mis en garde contre l'utilisation abusive des antibiotiques dans le suivi ou le traitement de la masse animale, avant d'appeler à l'adoption des techniques de prévention en vue de limiter les risques d'introduction et de propagation de maladies.Ont pris part à cette journée de sensibilisation et de vulgarisation, plus de 200 vétérinaires, tous secteurs confondus qui ont eu à débattre de la biosécurité dans les élevages avicoles en Algérie, et les raisons de l'échec vaccinal, entre autres.Sur le plan de l'environnement, les participants à ce séminaire national, organisé par l'Association des vétérinaires praticiens privés de Constantine en collaboration avec la direction des services agricoles (DSA) et l'Institut des sciences vétérinaires, ont insisté sur l'importance des techniques de recyclage des déchets dans la préservation d'un environnement sain et propre.


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