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Saharidj
Le développement local au niveau de la commune de Saharidj, 45 km au nord-est de Bouira, est à l'arrêt.Plusieurs routes des quartiers du chef-lieu communal ne sont pas bitumées. «Cela fait près de 10 ans que les trottoirs ont été réalisés dans les cités d'Ighil Ouzakoun, Tayda Lemsara et ailleurs. Malheureusement, l'aménagement et le goudronnage de la chaussée n'a pas été effectué. Ces routes ne sont plus praticables», déplore un habitant du chef-lieu de Saharidj.Dans d'autres quartiers, où les routes ont été bitumées il y a deux années, les travaux sont à refaire. Le nouveau réseau AEP est défaillant. Les nombreuses fuites d'eau ont dégradé les routes. Des travaux de restauration ont été engagés sur plusieurs points. Les résidants des quartiers touchés par la détérioration du réseau routier estiment que cela est dû à l'inexistence du suivi lors de la réalisation des projets. «Ce sont toujours les habitants qui paient les conséquences du laisser-aller des autorités locales». La collecte des déchets à Saharidj fait aussi défaut. Des tas d'ordures sont entassées un peu partout dans les quartiers et sur la RN30. «La collecte des ordures ménagères par les services concernés de l'APC se fait occasionnellement. C'est le cas lors de la dernière visite du wali, où tout a été nettoyé. Nous sommes obligés d'effectuer la collecte des ordures avec nos propres moyens, sinon la puanteur et les rongeurs rempliront les endroits», regrettent les habitants de Saharidj. Ces derniers déplorent aussi le manque d'engagement des élus locaux, qui sont souvent absents.Le secteur de la santé va mal, par ailleurs, à Saharidj. La nouvelle polyclinique de la commune, achevée en 2015, demeure toujours fermée à cause du manque d'effectif et de matériel. L'ancienne brigade des gardes communaux, qui a été aménagée en guise de salle de soins, connaît une dégradation avancée, notamment au niveau de sa toiture, avec l'infiltration des eaux pluviales. Les personnes malades sont contraintes de se rendre vers d'autres structures sanitaires des communes voisines. Même le secteur de la jeunesse et des sports n'échappe pas à la règle. La salle de sport communale est fermée depuis des années à cause d'un problème juridique. Cette salle, propriété de la commune, a été cédée à la direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya pour son exploitation suite à une délibération de l'APC. Cependant, ni l'APC ni la DJS ne semblent préoccupées par cette situation. Non loin de cette structure, une nouvelle salle polyvalente a été réceptionnée en 2012, mais ses portes sont toujours fermées devant les jeunes de la localité. Beaucoup de travaux restent à faire au niveau de cet établissement de jeunes. Entre autres, un raccordement au réseau électrique et à celui de l'AEP. Lors de notre déplacement au siège de l'APC de Saharidj, celui-ci était fermé par des citoyens en colère. Aucun élu n'était présent sur les lieux.


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