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Santé / Rencontre ministère-syndicats : A quand les grands remèdes '


Santé / Rencontre ministère-syndicats : A quand les grands remèdes '
Objectif - Le ministère de la Santé et les syndicats se sont engagés dans le cadre du dialogue pour la résolution «rapide» des problèmes auxquels est confronté le secteur.Les parties ont convenu de poursuivre le dialogue de manière permanente et responsable, a indiqué le ministre, hier mardi, à l'issue des réunions qu'il a tenues avec les représentants du Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), le Syndicat national des médecins libéraux et le Conseil national de déontologie médicale.Ces audiences «ont permis d'aborder différentes questions de l'heure et ont été l'occasion de mettre en relief les convergences de vues concernant les conditions d'exercice de la garde, ainsi que les mesures à prendre concernant la sécurité du personnel de la santé et de l'amélioration des conditions de travail», note la même source. Dans ce cycle de rencontres initiées, depuis le début du mois de juillet dernier, les deux parties ont «échangé les points de vue concernant les approches stratégiques devant conduire à un système de santé performant», affirme le ministère, ajoutant que «le dossier des problèmes qui minent le fonctionnement des instituts supérieurs de formation paramédicale est prioritaire, car il conditionne le devenir de la formation paramédicale et celui des formateurs en même temps». Ces rencontres ont également permis de mettre en lumière une convergence de points de vue quant à la nécessité de remettre au premier plan le médecin généraliste, considéré comme une véritable pierre angulaire du système de santé. M. Hasbellaoui a ainsi insisté dans ce sens sur la nécessité de revoir la formation continue du médecin généraliste, précisant qu'un «bon médecin généraliste peut prendre en charge plus de 80% des besoins en soins médicaux». Les médecins ont aujourd'hui besoin de se réapproprier leur juste place dans la société pour améliorer la prise en charge des malades qui ont une perception très pessimiste du système de santé algérien. L'absence d'une vision stratégique qui mettra de l'ordre dans nos hôpitaux qui sont dans leur majorité en déliquescence a motivé cette démarche de concertation qui intervient dans un climat de colère et de pression sur le ministère de la Santé, suite à l'incarcération de fonctionnaires de la santé dans l'affaire dite de la parturiente de Djelfa. La justice avait décidé d'arrêter 3 sages-femmes, un chef de garde, un aide-soignant et une gynécologue pour «négligence», alors que les raisons évoquées par le personnel médical sont notamment liées à l'insuffisance de moyens pour bien prendre en charge les malades, nombreux, à affluer sur les établissements de santé de cette région. Une affaire qui cache un véritable malaise dans un secteur qui a bénéficié de moyens gigantesques mais avec un mode de gestion archaïque. Car faire endosser les dérives du secteur de la santé aux seuls praticiens et aux paramédicaux est un non-sens. La santé a besoin de moyens de fonctionnement et de gestion appropriés pour avoir des structures hospitalières propres, fonctionnelles avec un corps médical compétent et professionnel.
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