Algérie - Revue de Presse

Sidi Ali Moussa (Tizi-Ouzou)



Le comité de villages récuse les gérants de la zaouïa et charge Khalida Toumi Le comité des villages de Sidi Ali Moussa, dans la commune de Souk el Tenine, daïra de Maatkas, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Tizi-Ouzou, vient de rendre publique une déclaration des plus virulentes contre le comité gérant la zaouïa de la région et la ministre de la Culture. En effet, ce comité s’en prend, sans la citer cependant nommément, à Mme Khalida Messaoudi originaire de cette région. Le comité des villages fait ainsi part de revendications concernant la réhabilitation de la vocation historique initiale de la zaouïa et la gestion collégiale des lieux. Les signataires de la déclaration préciseront que «cette gestion devra être le fait d’un comité représentatif de toutes les parties de l’aârch, qui comprend dix villages». Comme il est réclamé une rectification du volet historique contenu dans le projet de classification de la zaouïa afin de lui redonner sa véritable identité et sa dimension ancestrale. Le comité porte, en outre, à la connaissance de l’opinion publique et des autorités qu’une ministre de la République (la ministre de la Culture Khalida Messaoudi, ndlr) serait partie prenante dans ce bras de fer. Le comité appuiera ses critiques en affirmant que, «malgré la demande d’audience introduite auprès de cette ministre, afin de l’informer des tenants et aboutissants de ce litige, le 1er août 2006, le comité n’a reçu aucune réponse». Ce qui l’amènera à soupçonner ladite ministre qui «aurait pris fait et cause avec le groupe qualifié de groupuscule squatteur». Selon la déclaration du comité des villages, «cette démarche de la ministre est tout simplement très mal prise par la population, qui assimile cette attitude à du mépris, et même plus». Toujours d’après le comité, la ministre vient d’intégrer ce groupuscule, du moins en acceptant de figurer dans l’association religieuse demandant le renouvellement de l’agrément de l’association. Or, toujours selon le comité, «aucune assemblée générale élective n’a précédé cette nomination». L’autre question que le comité des villages se pose est celle consistant à savoir «comment une ministre, faisant partie d’un gouvernement qui prône la réconciliation, peut ainsi soutenir un groupuscule de personnes squatteurs et inspirateurs de discorde majeure?» En définitive, pour le comité, «la réponse à cette machination est de réaffirmer notre détermination à aller au bout des revendications justes, et nous réitérons notre appel aux autorités concernées pour un règlement définitif et juste de ce problème. Le comité fait porter tout éventuel dérapage aux autorités si, d’aventure, de fâcheuses conséquences apparaissaient autour du litige en question». Depuis, il semble que les populations des dix villages de Sidi Ali Moussa prient pour que l’affaire trouve une solution rapidement. M. Chabane
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