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Sit-in des enseignants pour protester contre les agressions



Sit-in des enseignants pour protester contre les agressions
Des enseignants de l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila ont observé un sit-in mercredi dernier en signe de solidarité avec leur confrère Mohamed Mili.Ce dernier a été violemment agressé, pour des raisons encore indéterminées, par des étudiants dans l'enceinte de l'institut de gestion des techniques urbaines à M'sila. La victime, dans un état comateux, est toujours hospitalisée au niveau de la réanimation à l'hôpital Ezahraoui de M'sila. Pour rappel, c'est le deuxième cas d'agression enregistré durant la même semaine. Quatre jours auparavant, M. Amari Zohir, chef de département à la faculté des sciences économiques et commerciales de la même université, a été lui aussi violement pris à partie par un groupe d'étudiants.Le Cnes dénonce ce genre de comportement et appelle toutes les instances de l'Etat à protéger l'enseignant. "Tout le monde sait qu'au sein des universités, les guerres de tendances sont fréquentes. Chaque tendance essaye de marquer sa présence et de prouver son exclusivité sur la place. Pour cela, les différents groupes usent de tous les moyens. Face à l'inexécution de leur revendication, les manifestants s'acharnent sur les professeurs'', dira un des enseignants. Ces actes, d'après notre interlocuteur, ont été prémédités et particulièrement ciblés. "Cette affaire ne concerne plus un professeur en particulier mais elle touche tout le corps professoral'', commente un syndicaliste. Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ceux de l'Intérieur et des Collectivités locales et de la Justice devront se pencher sérieusement sur ces affaires malencontreuses qui défrayent la chronique. Dans son communiqué, le Cnes s'en remet à ces trois ministères. "Ils devront assumer leur entière responsabilité afin de stopper cette vague dangereuse de violence que subit l'enseignant universitaire".Chabane BOUARISSA
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