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Souk Ahras
Une visite de travail effectuée, jeudi, par le wali de Souk Ahras, dans la commune de Sidi Fredj, a été couronnée par l'attribution de 50 logements sociaux locatifs, ainsi que l'inspection de plusieurs structures de la municipalité.Le premier responsable de l'exécutif, qui s'est enquis de l'état d'avancement de certains projets d'utilité publique, n'a pas manqué d'insister sur l'indispensable diversification des sources d'alimentation en eau potable pour cette région, citée souvent en exemple pour illustrer la grande misère qui frappait les communes de la bande frontalière. Au-delà de cette visite phare pour cette contrée où vivent plus de 10 000 âmes, le passage devenu régulier des membres de l'exécutif de la wilaya dans cette zone et bien d'autres n'est pas fortuit, croit-on savoir auprès d'une source au fait des grands projets. «Avec ses 18 mechtas éparses, la vulnérabilité de sa population et sa proximité du pays frère, la commune de Sidi Fredj, tout comme toutes les autres communes qui longent la partie est du pays, doivent jouir d'une stabilité socio-économique à même d'assurer les objectifs de sédentarisation et de développement local à moyen et long termes», a indiqué notre source. Plus de 7000 hectares ont été réservés à la culture des figues de Barbarie et de l'olivier dans cette cité réputée pour être l'un des fiefs de la contrebande. Un phénomène en passe de connaître une stabilisation avec les restrictions imposées par les nouvelles donnes du commerce informel, ainsi que la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays voisin. Une première unité de transformation des figues de Barbarie a été lancée en 2015 dans le but d'y insuffler une nouvelle dynamique à partir d'un produit du terroir, longtemps sous-estimé, voire abandonné, malgré ses avantages économiques incommensurables. La même année a connu la plantation de 2500 pistachiers, un produit classé dans la liste des créneaux porteurs.
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