Algérie - Pollution

Tlemcen - Pour une ville propre




Tlemcen -  Pour une ville propre




«Une ville propre et agréable».

Voilà ce à quoi aspirent des jeunes de toutes les franges de la société de Tlemcen.

Avant-hier, armés de volonté, de civisme et d’amour pour la nature, ils étaient des dizaines munis d’outils et de sachets verts à se mobiliser pour nettoyer le cimetière Sidi Tahar de Tlemcen.

Une initiative noble qui a suscité l’admiration des riverains mais qui devrait, surtout, inciter les élus locaux à plus d’engagement pour préserver l’environnement.

Le jeune Djawed, très actif sur les réseaux sociaux pour mettre en valeur sa wilaya, commente cette initiative avec un humour consciencieux.

«Le but était de nettoyer les ordures et nullement de trouver des sortilèges de charlatans ; hamdoulillah, c’était une opération réussie», et de renchérir: «Cette initiative fait partie de 1 million et demi de volontaires pour une Algérie propre».

Cet esprit civique est le fruit d’une prise de conscience des jeunes quant à la qualité de vie d’une agglomération, au respect de l’environnement et l’influence des comportements de ses habitants.

«Nous devons agir contre la dégradation de l’espace urbain, mais aussi sensibiliser les différents publics au civisme et au respect de l’espace public», affirment les jeunes volontaires, heureux d’avoir accompli une action utile pour la société.

Chahredine Berriah

Tlemcen - L’environnement fortement dégradé. Le non-respect des normes de l’urbanisme, les atteintes à l’environnement, l’utilisation illicite de l’espace public et le manquement aux règles de l’hygiène et de la santé publique sont autant d’indices révélateurs d’un comportement incivil qui prend des proportions inquiétantes dans la société. Le bilan du mois d’août de la police de l’urbanisme et de la protection de l’environnement de la wilaya fait état de 155 infractions inhérentes à des agressions commises à l’encontre de l’environnement et de l’urbanisme. Celles-ci ont donné lieu à l’établissement de procès-verbaux pour le non-respect des règles de l’urbanisme et de l’environnement en vigueur. Sur les infractions enregistrées durant le mois écoulé, 41 concernent le volet urbanisme. Il s’agit, entre autres, de constructions sans autorisation. Quant aux agressions contre l’environnement, elles sont au nombre de 79. Il est question, notamment du dépôt anarchique des déchets domestiques, du non-respect des heures de dépôt, de déchets urbains dont le dépôt est interdit sur la voie publique et à proximité des constructions. Les autres infractions concernent la commercialisation illicite des oiseaux exotiques dont 35 ont été saisis par la police. (O. El Bachir. El Watan du 13 sept 2015)
Akar Qacentina - La sentinelle de l'environnement - Constantine, Algérie

20/10/2015 - 281733

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