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Tlemcen
Une équation difficile à expliquer : les innombrables projets dont a bénéficié la wilaya, dans divers secteurs, n'ont pas généré d'emplois comparativement à la densité des activités économiques.Et encore, selon un constat établi par l'APW, la main-d'?uvre comptabilisée exerce quasiment, dans sa globalité, à temps partiel. Ce qui fausse tout calcul quant au taux de chômage. A titre d'exemple, et pour ne citer que l'agriculture, en 2015, seuls 800 emplois ont été enregistrés, soit un taux de 4%. Un chiffre ridicule qui met à nu l'échec d'une politique d'emploi, longtemps fanfaronnée par les pouvoirs publics. La cause de cette hérésie semble avoir été trouvée par un promoteur immobilier qui pointe un doigt accusateur en direction de cette ingénieuse trouvaille de l'Etat qu'est l'insertion des jeunes dans des dispositifs d'emploi non créatifs, comme l'Ansej ou l'Angem.«Trouvez-moi des jeunes intéressés par un poste dans le secteur du bâtiment, je les recruterai sur le champ avec un contrat à durée indéterminé. J'ai des chantiers qui accusent du retard par manque de main-d'?uvre. L'Etat a tout fait pour détourner des artisans de leur véritable profil, de leur métier», s'indigne ce promoteur. Aujourd'hui que le système rentier est en phase d'implosion et d'explosion, les jeunes se retrouvent dans l'expectative, selon notre interlocuteur. Les pouvoirs publics, poussés dans leurs derniers retranchements, donnent l'impression d'avoir retrouvé le bon sens en exploitant ce que la wilaya de plus précieux, ses terres arables.Et pour cela, le leitmotiv : inciter les «bras» qui demeurent encore «valides» à se tourner vers l'agriculture et le développement rural. «La création de deux nouvelles zones industrielles dans les communes de Maghnia et El Aricha dans la daïra de Sebdou, dont les études techniques de viabilisation sont en cours, contribueront sans doute à la relance de l'investissement ainsi qu'à la création de l'emploi et de la richesse», a indiqué le chef de l'exécutif, lors de la 4e session ordinaire de assemblée populaire de wilaya.Un responsable qui a demandé aux chargés du secteur de la Formation professionnelle de «diversifier les modes de formation suivis par les jeunes pour mieux adapter l'offre de formation aux nouvelles conditions du marché et de privilégier la mise en ?uvre du partenariat avec les opérateurs économiques pour faire face à une situation difficile pour l'économie».En attendant de former d'autres jeunes, les services de l'Anem ont enregistré près de 47 000 demandeurs d'emploi en 2015. Des jeunes, en majorité diplômés et possédant un métier d'artisan dans divers secteurs.


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