Tlemcen

Des travailleurs, affiliés au Syndicat autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), de l'Ecole préparatoire en sciences économiques, commerciales et sciences de gestion, observent des arrêts de travail intermittents depuis le 19 mars dernier, à raison de 3 heures (8h30-11h30).Dans un communiqué transmis à notre rédaction, la section syndicale explique sa décision : «Nous travaillons dans un environnement d'angoisse et devant l'indifférence de l'établissement face à nos revendications discutées avec l'ex-directeur, nous n'avons eu d'autre recours que la grève». Le responsable de la section syndicale de l'école dénonce le «clientélisme, la suspension des postes budgétaires depuis 3 ans, le piétinement de la loi, les sanctions abusives dont sont victimes les syndicalistes».Les choses semblent se dégrader depuis l'entame de la grève. Selon le secrétaire général de la section syndicale, «notre mouvement de protestation a atteint 60%. Une réussite qui a poussé le directeur à menacer les travailleurs contractuels de licenciement». Le choix de l'originalité de cette forme de protestation de 4 jours (les 19, 22, 23 et 24 mai), de 8h30 à 11h 30, est motivé par le fait «de ne pas perturber le travail de l'établissement. Notre but est d'attirer l'administration vers le dialogue, car au fond, nous ne demandons que nos droits légitimes garantis par la loi», précise le syndicat. Nous avons contacté le directeur de l'école, qui était en mission, et promesse nous a été donnée par le secrétaire général de le rencontrer aujourd'hui. Nous reviendrons donc sur cette affaire.