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Tlemcen
L'Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI) de Tlemcen est accusée de ne pas respecter ses obligations vis-à-vis des acquéreurs des 142 logements socio-participatifs de Remchi, qui attendent avec impatience de recevoir les titres de propriété de leurs biens immobiliers.En effet, des représentants de ces bénéficiaires affirment que l'ENPI n'a pas respecté les clauses et les conditions stipulées dans le cahier des charges de ces logements construits dans les années 90 puis cédés à ces ménages au début des années 2000, en ce qui concerne notamment la délivrance de titres de propriété aux acquéreurs. Et de souligner que toutes leurs démarches auprès de cette entreprise pour trouver une issue à cette situation sont avérées vaines. Ils disent ne pas comprendre l'attitude des responsables de l'ENPI qui refusent de signer les actes de propriété déposés à leur niveau, afin de libérer l'établissement de ces documents au niveau des services des domaines publics, et la conservation foncière de Tlemcen. « Nous sommes en 2017, et nous n'avons toujours rien reçu, pourtant nous avons procédé au paiement de la totalité des coûts prévus dans les clauses du contrat. Pourquoi nous prive-t-on de nos actes de propriété ' Qui doit nous établir ces documents ' Pourquoi toutes ces lenteurs de l'ENPI ' Nous sommes vraiment dans l'embarras », se lamentent ces pères de familles.Par ailleurs, l'épineux contentieux des logements promotionnels de l'ex-bureau d'études et de construction de Tlemcen financés à l'époque par la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance-banque (CNEP-banque) à Kiffane (commune de Tlemcen), a enfin trouvé un heureux dénouement et ce, grâce à l'intervention du wali de Tlemcen et la décision collégiale prise par les directeurs généraux de la CNEP et des domaines. En effet, l'ossature en béton armé de ces logements inachevés, datant de plus de 25 ans, est devenue désormais la propriété pleine de la CNEP, qui s'est réappropriée les lieux et devra incessamment procéder aux travaux de remise en état et d'achèvement de cette bâtisse, qui était squattée par des migrants subsahariens, qui transitent par la ville de Tlemcen. Rappelant dans ce cadre, que la justice avait ordonné, le 05 avril 2005, la saisie et la confiscation de l'assiette du terrain de la bâtisse en question.Cette main levée de saisie immobilière vient donc à point nommé pour éradiquer cette véritable tâche noire à Tlemcen, longtemps décriée par la population.

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