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Un mois sacré meurtrier



Un mois sacré meurtrier
Depuis le début du mois de Ramadhan, les accidents de la route ont augmenté de manière significative.Durant la journée, les accidents ne sont pas rares. Mais c'est en fin d'après-midi que l'hécatombe est la plus forte. Sur les autoroutes d'Alger, les jeunes s'oublient afin d'atteindre une vitesse folle. Ce que ces personnes oublient, c'est que les autoroutes ne sont pas vides, il n'est pas anormal de croiser des familles impliquées dans ce type de drames. De nombreux blessés sont transportés juste avant la prière du maghreb aux hôpitaux, certains finissent même à la morgue.La police et la gendarmerie ont déployé un dispositif important et rigoureux, doté de motos, de véhicules banalisés et de radars. La police a pu faire un forcing sur les nombreux pseudo-pilotes qui roulent à tombeau ouvert sur les routes. Néanmoins, depuis quelques jours, les accidents ont repris de plus belle, les radars ont disparu sur certains grands axes de la capitale. Lundi dernier, à la sortie de la trémie des Dunes, commune de Aïn Benian, un conducteur est décédé à bord de son véhicule. Ce dernier a été percuté par un conducteur qui, selon les propos des automobilistes sur place, roulait à vive allure au moment de l'impact.Quant à la Gendarmerie nationale, les secteurs qu'elle doit quadriller sont vastes, et elle doit intervenir le plus vite possible au moment où un accident survient. En parcourant les autoroutes de la capitale,un axe sort du lot, il s'agit de la rocade Sud, qui mène les conducteurs de Tipaza vers Ben Aknoun jusqu'à Aïn Naâja. Sur cette portion d'autoroute, la Protection civile a fort à faire. A Birtouta, le barrage fixe de gendarmerie s'est équipé d'un radar, et en soirée les listes se remplissent rapidement. Néanmoins, les jeunes continuent à rouler vite sur les routes risquant ainsi leur vie ainsi que celles des autres.



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