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Un objectif de 57 milliards de mètres cubes en 2017


Un objectif de 57 milliards de mètres cubes en 2017
Les exportations algériennes de gaz vers le sud de l'Europe devraient atteindre 57 milliards de mètres cubes en 2017, contre 54 milliards de m3 en 2016, selon les données du groupe Sonatrach répercutées par l'agence Reuters.Pour sa part, le directeur général adjoint de la commercialisation à Sonatrach, Omar Maliou, avait souligné récemment en marge de la cérémonie de signature d'accords entre Sonatrach et des sociétés italienne et indienne, que pour le GNL, les exportations attendues pour 2017 devraient dépasser les 17 milliards de m3 équivalent gaz, contre 39 milliards de m3 pour le gaz naturel, précisant que les exportations gazières représentaient environ 30% des exportations globales des hydrocarbures du pays.Le même responsable faisait savoir que la production algérienne en gaz devrait atteindre les 141 milliards de m3 en 2017 contre 132,2 milliards de m3 en 2016, soit en augmentation de près de 9 milliards de m3. Il est à savoir que l'Algérie doit renégocier plusieurs contrats de livraison avec des pays du sud de l'Europe, conclus au début des années 2000 notamment. Il en est ainsi pour les contrats signés avec des compagnies espagnoles, italiennes, portugaises et françaises.Des contrats dont certains arrivent déjà à expiration, alors que d'autres devraient s'étaler jusqu'en 2019-2021. En 2016, l'Algérie a exporté 20 milliards de m3 de gaz vers l'Espagne, couvrant ainsi 55% des besoins de ce pays. Elle a aussi couvert 16% de la demande italienne et 15% des besoins portugais en gaz. Les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) vers les clients européens avaient nettement progressé dès les quatre premiers mois de 2016 en évoluant de 30% par rapport à la même période de 2015, selon le vice-directeur du marketing de la compagnie nationale Sonatrach. Le responsable a fait constater que l'Algérie a entamé une augmentation de ses livraisons dès le dernier trimestre de 2015 en résorbant la chute enregistrée à partir de 2013 à cause de la crise. Pour sa part, le désormais ex-PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, a indiqué que l'Algérie «restera un producteur et un fournisseur gazier à court, moyen et long termes (...).Nos gisements sont exploités de manière très rigoureuse, d'ailleurs nous avons des taux d'extraction parmi les plus faibles au monde car nous travaillons d'abord pour la préservation des gisements avant de penser aux augmentations de nos capacités de production». Selon lui, les réserves de gaz suffiront pour une production de plus d'un siècle. Il s'est montré par ailleurs confiant quant à la capacité de l'Algérie de renégocier ses contrats dans les meilleures conditions A l'occasion de la célébration de l'anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures, il a souligné, faut-il le rappeler, que le groupe Sonatrach est un opérateur qui s'est de tout temps adapté aux évolutions du marché, que ce soit dans ses tendances haussières ou baissières, en adoptant une vision sur le long terme, adossée à des relations solides, basées sur la confiance et le respect, avec ses différentes partenaires concernant l'ensemble de la chaîne de production des hydrocarbures jusqu'à la commercialisation.Lors d'une rencontre animée récemment à Hassi Messaoud dans le cadre de la célébration du double anniversaire du 24 Février, de nationalisation des hydrocarbures (1971) et de création de l'Union générale des travailleurs algériens (1956), Amine Mazouzi a mis l'accent sur le volume d'investissement de Sonatrach avoisinant les 70 milliards de dollars sur la période 2017-2021, estimant que le groupe avait le potentiel de renforcer sa place sur le marché pétrolier et gazier mondial.
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