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Une entreprise chinoise victime d'une arnaque



Une entreprise chinoise victime d'une arnaque
Les travailleurs de l'entreprise chinoise ETPCEBY-CHINA, chargée de construire à Khenchela 2000 logements AADL, implantée au nord-est de la wilaya, viennent d'entamer une grève illimitée pour protester contre une affaire d'escroquerie financière dont l'entreprise semble être victime.Cette dernière estime avoir été arnaquée de plus de 7 milliards de centimes, et ce, par un entrepreneur algérien qui a fait partie de ses sous-traitants. «ETPCEBY-CHINA» revendique l'intervention des autorités compétentes afin de récupérer son argent et punir «l'escroc». Selon l'avocate de l'entreprise chinoise, la société incriminée n'en était pas à son premier forfait. En 2014 déjà, elle aurait falsifié un chèque que lui avait remis «ETPCEBY-CHINA», en contrepartie de travaux et de fourniture d'équipements et d'engins divers, chèque dont le montant initial était de 120 millions de centimes et auquel il avait ajouté un «zéro», profitant du manque de maîtrise de la langue française par le comptable chinois ayant mal libellé le chèque.Découvrant l'arnaque après coup, ETPCEBY-CHINA déposa une plainte en justice pour vol et falsification de chèque : le tribunal a tranché en faveur de l'entreprise chinoise. Mais deux années plus tard, en 2016, la société sous-traitante récidiva, mais cette fois-ci pour un montant beaucoup plus élevé dépassant les 7 milliards de centimes, en falsifiant des bons de commande en mars de l'année dernière, bons qui la liaient à ETPCEBY-CHINA pour soi-disant approvisionner en sable et gravier le chantier des 2000 logements et la mise à disposition d'engins en tous genres. C'est la société sous-traitante qui s'adressa cette fois-ci à la section commerciale du tribunal pour exiger de l'entreprise chinoise le montant correspondant aux bons de commande, la justice lui accordant le bénéfice du préjudice par une décision datée en 2016, mais non adressée à ETPCEBY-CHINA.Selon un communiqué rédigé par l'avocate de l'entreprise chinoise, et dont El Watan détient une copie-, ETPCEBY-CHINA n'a plus aucun lien avec cette société sous-traitante depuis 2014, année de la première escroquerie condamnée en bonne et due forme par la justice, et ne lui a plus fait appel. Toujours selon ce communiqué, «le sable mentionné dans les faux bons de commande n'est pas celui utilisé habituellement par ETPCEBY-CHINA, ce que les experts peuvent aisément démontrer», et cette dernière n'a plus eu besoin d'engins pour le bâtiment, ayant acquis depuis 2014 son propre parc d'engins spécialisés. Actuellement, le chantier des 2000 logements est à l'arrêt, ETPCEBY-CHINA ayant décidé de geler ses activités demandant réparation. Nous avons appris de source autorisée que cette seconde affaire fait l'objet d'une enquête de la part des institutions concernées.



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