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Yellel
?Né en 1937 dans la commune de Sidi Sâada, Ahmed Khedim dit Habib, l'éminent savant et chercheur dans les sciences physiques et les énergies renouvelables, a tiré sa révérence il y a quelques jours dans la ville de Duren dans la province de Cologne en Allemagne à l'âge de 79 ans. Le défunt originaire de la localité de Sidi Sâada dans la wilaya de Relizane a débuté sa carrière d'étudiant dans le cycle primaire dans la ville de Yellel avant de rejoindre Mostaganem pour poursuivre ses études dans le palier du moyen passant par la suite à Mascara continuant ses études secondaires au lycée Djamel Eddine El Afghani, décrochant brillamment son baccalauréat en 1954 à l'âge de 17 ans. Durant la guerre de libération nationale, il fit la connaissance des défunts Mohamed Seddik Benyahia et Abdelhamid Boussouf. N'ayant pu continuer ses études supérieures au Maroc pour des raisons familiales, il intégra l'enseignement où il a été recruté en tant qu'instituteur à Mostaganem à la zaouïa de Cheikh Bettekouk et à Safsaf. Ensuite, il fut appelé à occuper un poste de responsabilité au ministère de l'Education nationale post-indépendance. Une année après, il émigra en Allemagne où il s'installa à Duren obtenant par la suite un diplôme d'Etat en physique nucléaire lui permettant ainsi de se frayer le chemin de la recherche dans ce domaine. Il a été le seul chercheur arabe à intégrer le centre de recherche nucléaire de Polsh. En dépit de son âge avancé, il poursuivit des études sur les énergies renouvelables où il côtoya l'actuel ministre de l'Energie et des Mines Noureddine Bouterfa. Feu Ahmed Khedim a été l'un des architectes du grand projet de dessalement de l'eau de mer en Arabie Saoudite et fut récompensé à cet effet par le roi Abdallah Ibn Abdelaziz. Le prix reçu a été légué à la lutte du peuple sahraoui. Le défunt a été l'auteur de plusieurs ouvrages en arabe et en français dans le domaine nucléaire dont celui intitulé «L'énergie solaire» dédié au président de la République Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier l'a honoré par une attestation de reconnaissance. Il a été aussi l'auteur de plusieurs conférences scientifiques tenues dans les universités d'Alger, Oran et Mostaganem. Il est mort dans le silence à Duren et inhumé dans le cimetière d'Aix-la-Chapelle. Ses obsèques se sont déroulées à Yellel dans le domicile de son frère inondé à cette occasion par de nombreux compatissants à la douleur des siens dont ses anciens amis d'enfance et d'école.

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