Algérie - Revue de Presse

Conventions CASNOS/pharmaciens : Le tiers payant élargi


Des conventions ont été signées entre la Caisse d'assurance sociale des non salariés (CASNOS) et le syndicat national des pharmaciens d'officines (SNAPO) pour faire bénéficier les malades chroniques, non salariés, des cartes de tiers payant. Ces accords étaient auparavant une exclusivité des officines appartenant à l'opérateur public de pharmacie (ENDIMED); aujourd'hui, les conventions sont ouvertes aux pharmaciens privés dans le cadre d'un partenariat conclu entre la Caisse et le syndicat. L'opération a débuté, explique le président du SNAPO, M. Abed, il y a plus de deux semaines pour quatre wilayas pilotes (Sétif, Tizi Ouzou, Médéa et Tlemcen) avant d'être généralisée pour toutes les wilayas du pays. Les malades chroniques adhérents à la CASNOS peuvent désormais bénéficier de la gratuité des médicaments auprès des officines privées au même titre que les malades adhérents à la Caisse nationale de l'assurance sociale (CNAS).

En parallèle, le syndicat a entrepris des démarches auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour discuter de tous les problèmes qui touchent la profession. Ainsi, une réunion s'est tenue samedi dernier en présence du ministre et les représentants du syndicat avec un ordre du jour comportant six points dont le marché du médicament, la politique du générique, les marges bénéficiaires, la couverture sanitaire, l'exercice de la profession et l'inspection des pharmacies. Lors de son intervention, le ministre s'est engagé, souligne le président du SNAPO, à prendre en charge tous les problèmes posés et notamment celui de la régulation du marché du médicament. Pour les marges bénéficiaires, le ministère s'est engagé à réétudier le dossier en prenant en compte les doléances du syndicat, celles de prévoir des mesures d'accompagnement pour encourager le générique. Le SNAPO demande, à cet effet, une marge supplémentaire pour inciter les pharmaciens à vendre le générique. Concernant le taux de 17% de marge bénéficiaire imposé, le syndicat a proposé l'augmentation de ce taux estimant que le pharmacien doit avoir une marge minimum de 20%.

Quant au problème des inspections des officines que le syndicat a contesté avec force, dénonçant le comportement qualifié « d'incorrect » des inspecteurs vis-à-vis des pharmaciens, le ministère a instruit tous les directeurs de santé et les inspecteurs afin de mener ces opérations dans les meilleures conditions et en respectant la réglementation sans aucune humiliation du gérant d'officine. Cette rencontre au ministère sera suivie d'autres afin de faire le point sur toutes les questions abordées. La prochaine réunion est prévue après le Ramadhan.




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