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Le logement appartient à celui qui l'habite



Le logement à celui qui l'habite. C'est le nouveau mot d'ordre du wali de Djelfa. Il remplace sa phrase fétiche : «La promesse est un mensonge». Cette phrase qui s'apparente à celle de la Révolution agraire lors de la deuxième phase «La terre à celui qui la travaille».Il s'est exclamé ainsi lors de la rencontre avec la population de la Daïra d'Ain El Bell ce lundi. Au cours des réponses aux interpellations de la population des jeunes intrus pour certains et présents par inadvertance des «trieurs» ont scandé «qu'aucune justice n'est observée dans l'étude des dossiers». D'un autre côté les vieux et habitants du monde rural demandaient des logements ruraux et de l'électricité agricole et rurale. Le directeur du logement, instruit par le wali pour répondre aux doléances des citoyens d'Ain El Bell, a donné les réponses suivantes que tous les quottas attribués à la commune sont soit mal réalisés ou bien réalisés et non habités. Du fond de la salle, un barbu lui répond à haute voix qu' ils ne sont pas dotés d'électricité et leurs propriétaires sont en ville pour que leurs enfants aillent à l'école. Ils les réoccupent en été. Le wali lui demande de se taire et de laisser le directeur continuer son exposé. Par la suite, il fut remplacé par le directeur général de wilaya OPGI qui donnera des statistiques faisant part des logements dont a bénéficié la commune qui dépasse les trois cents unités et que cinquante pour cent ne sont pas occupés. Il ajoutera que de ceux qui sont occupés, il y a plus de cinquante autre pour cents qui le sont en sous locations. A ce moment le wali sort de sa réserve. Il instruit le directeur de l'OPGI d'ouvrir des enquêtes sur le parc immobilier de son institution et d'ester en justice tous ceux qui sont en position illégale. Soit ceux qui ont vendu le logement que l'Etat leur a attribué dans le cadre du social ou du RHP. Si vous trouverez des gens autres qui y habitent mettez le logement en leur nom et poursuivez en justice le bénéficiaire. De même pour la sous location. Cela veut dire que le bénéficiaire du logement n'était pas dans le besoin et que ceux qui le sont font des sacrifices pour soit acheter un logement qui normalement doit leur revenir ou bien ils sous-louent chez un bénéficiaire de LSL qui n'est pas dans le besoin. Le même bonhomme du fond de la salle rebondit, vous voyez que les critères appliqués ne sont pas justes. Le wali intervient une nouvelle fois pour lui demander de se retenir. Ceci est le constat. Cette décision peut être considérée comme salutaire. C'est ainsi que l'on commence a rétablir la justice. C'est aussi le moment de faire le bilan de ceux qui ont été poussés par les ripoux de l'administration pour encenser l'air ambiant avec l'odeur des pneus brûlés. Ce qui leur permettra «de faire prendre des décisions de pompiers» ils argumentent toujours qu'il leur faut s'en débarrasser des fouteurs de troubles, en leur attribuant le logement, pour recouvrir au calme. Ainsi le logement acquit, suite à deux pneus brûlés, il est vite revendu. Parfois le bénéficiaire ne se rends même pas pour y passer au moins une nuit car le logement est vendu avant même que «l'élu» ne le possède. Cette décision du wali de Djelfa sera-t-elle appliquée ou pas. Car comme il le dit : la promesse est un mensonge. La décision est un acte comptabilisable. Au fait les autres walis ont-ils d'autres priorités ou bien vont-ils emboiter le pas de Guenfaf Hamana.
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