Algérie - A la une

Le permis à points opérationnel en janvier prochain Avec pour objectif de réduire l'hécatombe des routes


Le permis à points opérationnel en janvier prochain                                    Avec pour objectif de réduire l'hécatombe des routes
Avec tous les radars en bord des routes, plus personne n'échappera au retrait de points. Les petits excès de vitesse seront pénalisés, à tel point que même les bons pères de famille en arriveront à s'interroger sur la pérennité de leurs permis de conduire.
Avec tous les radars en bord des routes, plus personne n'échappera au retrait de points. Les petits excès de vitesse seront pénalisés, à tel point que même les bons pères de famille en arriveront à s'interroger sur la pérennité de leurs permis de conduire.
Les citoyens algériens inventent les idées les plus folles pour garder leurs précieux cartons rose. Interventions, corruption... Parmi toutes ces méthodes, où on se faisait même délivrer plusieurs documents dans diverses wilayas avec de fausses résidences, le permis obtenu à l'étranger arrive en bonne place. Présenté comme la solution «miracle» pour préserver son droit de conduire tout en prenant du bon temps, ce document en fait saliver plus d'un. Certains ont recours à la fraude. Lorsqu'ils se faisaient retirer leur permis, ils couraient s'en faire délivrer un autre en dehors de leur wilaya de résidence et évitaient ainsi toute forme de poursuite judiciaire. Cependant, et afin de lutter contre tout ce qui pourrait perturber la circulation et engendrer des accidents mortels, le ministère des Transports a opté pour une solution radicale, qui consiste en l'introduction du permis à points, lequel devrait être opérationnel dès le mois de janvier prochain.
Avec cette mesure, le gouvernement espère pouvoir lutter efficacement contre les violences routières. Depuis le début de l'année, les accidents de la circulation ont fait 3.500 morts, selon les chiffres officiels. Selon la Gendarmerie nationale, l'excès de vitesse, les dépassements dangereux et le non-respect de la distance de sécurité sont les principales causes des accidents de la circulation. Il paraît que, le ministère de tutelle est en phase de finalisation de cet énième projet visant à éradiquer la délinquance routière. Les autorités attendent l'adoption définitive du projet portant fichier national du permis de conduire, outre celui des cartes grises. Le fichier national du permis de conduire devrait permettre aux services de sécurité d'avoir accès aux antécédents de chaque permis.
Les conducteurs algériens, effrayés par cette mesure, attendent le permis à points avec une grande anxiété, en imaginant les idées les plus folles et les plus farfelues.
L'un d'eux abordé à un feu rouge nous déclare : «Oh ! là ! là !, déjà comme ça on ne s'en sort pas, alors qu'est-ce que ça sera avec le permis à points. A mon avis, l'initiative prise par le ministère des Transports va peut-être accentuer la corruption. Je pense qu'ils devraient plutôt gérer les problèmes et les conflits de l'Etusa d'abord».
Yacine Z., résidant à Hydra s'est fait retirer son permis à Skikda. Il narre sa mésaventure : «J'étais de passage à Skikda. Les gendarmes m'ont enlevé mon permis de conduire. Pourtant je leur avait expliqué que je ne connaissais pas la région. Mais ils n'ont rien voulu savoir. Il faut d'abord dresser les panneaux, ensuite juger les conducteurs, on ne peut pas deviner quand même ! Résultat je dois passer en commission et revenir sur Skikda, c'est trop, je travaille moi ! Qui sait ' peut-être qu'avec cette mesure on pourrait éviter ce genre de problèmes, en les résolvant via l'informatique». Un internaute sur un site social a réagi à cette nouvelle : «Nous sommes toujours devant la même problématique, c'est celle de la légitimité des institutions et la corruption qui sévit à tous les niveaux. Le problème ne réside pas tant dans la qualité des lois, mais bel et bien dans leur application. Quand le citoyen lambda commet une erreur il se voit retirer des points de son sésame, et quand il s'agit d'"intouchables", un petit coup de fil et tout est réglé, comme dans tous les domaines d'ailleurs. Le permis à point sera juste un effet d'annonce, un nouveau pipi de chat destiné à enfumer le pauvre Schmilblick, personne ne va y croire, c'est juste un nouvel outil de répression».
Les citoyens algériens inventent les idées les plus folles pour garder leurs précieux cartons rose. Interventions, corruption... Parmi toutes ces méthodes, où on se faisait même délivrer plusieurs documents dans diverses wilayas avec de fausses résidences, le permis obtenu à l'étranger arrive en bonne place. Présenté comme la solution «miracle» pour préserver son droit de conduire tout en prenant du bon temps, ce document en fait saliver plus d'un. Certains ont recours à la fraude. Lorsqu'ils se faisaient retirer leur permis, ils couraient s'en faire délivrer un autre en dehors de leur wilaya de résidence et évitaient ainsi toute forme de poursuite judiciaire. Cependant, et afin de lutter contre tout ce qui pourrait perturber la circulation et engendrer des accidents mortels, le ministère des Transports a opté pour une solution radicale, qui consiste en l'introduction du permis à points, lequel devrait être opérationnel dès le mois de janvier prochain.
Avec cette mesure, le gouvernement espère pouvoir lutter efficacement contre les violences routières. Depuis le début de l'année, les accidents de la circulation ont fait 3.500 morts, selon les chiffres officiels. Selon la Gendarmerie nationale, l'excès de vitesse, les dépassements dangereux et le non-respect de la distance de sécurité sont les principales causes des accidents de la circulation. Il paraît que, le ministère de tutelle est en phase de finalisation de cet énième projet visant à éradiquer la délinquance routière. Les autorités attendent l'adoption définitive du projet portant fichier national du permis de conduire, outre celui des cartes grises. Le fichier national du permis de conduire devrait permettre aux services de sécurité d'avoir accès aux antécédents de chaque permis.
Les conducteurs algériens, effrayés par cette mesure, attendent le permis à points avec une grande anxiété, en imaginant les idées les plus folles et les plus farfelues.
L'un d'eux abordé à un feu rouge nous déclare : «Oh ! là ! là !, déjà comme ça on ne s'en sort pas, alors qu'est-ce que ça sera avec le permis à points. A mon avis, l'initiative prise par le ministère des Transports va peut-être accentuer la corruption. Je pense qu'ils devraient plutôt gérer les problèmes et les conflits de l'Etusa d'abord».
Yacine Z., résidant à Hydra s'est fait retirer son permis à Skikda. Il narre sa mésaventure : «J'étais de passage à Skikda. Les gendarmes m'ont enlevé mon permis de conduire. Pourtant je leur avait expliqué que je ne connaissais pas la région. Mais ils n'ont rien voulu savoir. Il faut d'abord dresser les panneaux, ensuite juger les conducteurs, on ne peut pas deviner quand même ! Résultat je dois passer en commission et revenir sur Skikda, c'est trop, je travaille moi ! Qui sait ' peut-être qu'avec cette mesure on pourrait éviter ce genre de problèmes, en les résolvant via l'informatique». Un internaute sur un site social a réagi à cette nouvelle : «Nous sommes toujours devant la même problématique, c'est celle de la légitimité des institutions et la corruption qui sévit à tous les niveaux. Le problème ne réside pas tant dans la qualité des lois, mais bel et bien dans leur application. Quand le citoyen lambda commet une erreur il se voit retirer des points de son sésame, et quand il s'agit d'"intouchables", un petit coup de fil et tout est réglé, comme dans tous les domaines d'ailleurs. Le permis à point sera juste un effet d'annonce, un nouveau pipi de chat destiné à enfumer le pauvre Schmilblick, personne ne va y croire, c'est juste un nouvel outil de répression».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)