Algérie - Revue de Presse

Les milliards engloutis n’ayant servi à rien


La commune en injecte 16 autres pour le bitumage de la voirie La voirie urbaine qui a déjà consommé des crédits faramineux ne cessant de dégrader, la commune d’Oran injecte 16 autres milliards pour le bitumage des chaussées à haï Bouamama, El-nemeyri et El-Othmania.En dépit de ces efforts et des milliards qu’elle a engloutis, la voirie est parsemée de cratères et de concentrations d’eaux usées en provenance d’un réseau d’assainissement lui-même défaillant. A l’origine de cette situation catastrophique, les responsables mettent à l’index des entreprises publiques, l’Algérienne des eaux, Algérie telecom et la Sonelgaz qui, une fois leurs travaux réalisés, ne prennent pas le soin de remettre les lieux en l’état. Pour ces motifs, assurent des responsables de la commune d’Oran, des avertissements écrits leur ont été adressés. Pour rappel, il y a quelque temps de cela, la commune d’Oran a refait le bitume de la place du 11 Décembre, anciennement place Hoc, en ville nouvelle que d’importantes quantités d’eau potable, en provenance d’un réseau obstrué, avaient inondée. Lors de cet incident, toute la place avait été dégradée avec en plus d’importants affaissements. L’opération de remise en l’état a coûté à la collectivité locale plus de 20 millions. Pour cette fois, les entreprises ont été invitées à contribuer financièrement à la réfection du bitume comme cela a été le cas lors des travaux d’entretien et de maintenance réalisés au niveau de l’avenue Adda Benaouda. Cependant, en dépit des milliards consommés par la voirie, la situation ne fait que se dégrader. A ce sujet, on rappelle les travaux réalisés à l’occasion de la visite à Oran de l’ancien président français, Jacques Chirac et celle, plus récente, du couple royal d’Espagne. Une fois ces augustes visites passées, la voirie que l’on avait pris le soin d’agrémenter à coups de milliards d’arbres d’ornementation, reprend son ancien aspect, fait de fuites, crevasses, cratères et flaques d’eau puantes. Le même sort a été réservé aux travaux de reboisement des espaces verts et à la réhabilitation des chaussées où les 80 milliards injectés n’ont pas produit l’effet escompté. Là aussi, une fois l’argent consommé, la situation a repris son ancien aspect. Pendant ce temps, la circulation automobile atteint des pics et devient plus intense, comparativement aux années passées, avec le retour des émigrés et l’injection sur nos routes de plus de 10.000 voitures neuves. Ainsi, avec l’arrivée massive des estivants, la situation risque de se détériorer davantage.   Sifi F.


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